mercredi 25 février 2015

La Grande Surprise du Spectateur

La Grande Surprise du Spectateur, Luc Bondy 2008
Dans La Seconde Surprise de l’amour, pièce de Marivaux en trois actes et en prose représentée pour la première fois en 1727, deux personnages rempli de d’orgueil refuse de s’avouer clairement leurs sentiments amoureux. Luc Bondy met au monde un joyaux en 2008 en renouvelant cet pièce.
Une Surprise! Pour le spectateur tout comme pour Marivaux...
Mis en scène par Luc Bondy en 2008, La Seconde Surprise de l’amour a connu une renaissance, son “nouveau” Géniteur: Luc Bondy.
Décors , comédiens, costumes où encore langage, Bondy nous présente un spectacle absolument moderne.
La subtilité et le raffinement de la langue de Marivaux est remplacé par une langue actuelle avec des onomatopées courantes et un ton très parisiens, le discours entre La Marquise et Le Chevalier où encore entre Lisette et Lubin se charge de modernité par le jeu de Clotilde Hesme, Micha Lescot, Audrey Bonnet et Roch Leibovici, leur langue est vive et donne du “peps” aux dialogues ce qui nous permet, de se plonger immédiatement dans leurs situation car, les comédiens utilisent un langage familier propre a nous, hommes du XXI ème siècle, par exemple, lorsque “butor” est remplacé par “andouille”.
Ils créent une atmosphère contemporaine grâce a leurs gestes corporel, en effet leur manière de se déplacer, leur gestuelles en générale est loin d’être passer de mode,les comédiens rendent les protagonistes de Marivaux complètement décalés,seule Pascal Bongard, comédien qui joue Hortensius(pédant) reste à l’image du siècle de Marivaux, par son ton soutenue et recherché, cependant, les bouquins qu’il apporte à La Marquise,poussiéreux et ficelés à l’ancienne, nous confirme encore une fois que Bondy a voulu coûte que coûte rendre la pièce moderne en introduisant des objets qui semblent datés du moyen-âge.
Les décors et les lumières de Karl-Ersnt-Herrman pour la mise en scène de la pièce, prévoit, même sans avoir vu la totalité de la pièce une représentation contemporaine. Ce décor abstrait, géométrique, est a l’image de la “mode” de nôtre siècle et peu même devenir dans une certaine mesure futuriste, en effet l’éclairage sombre compléter de néon blanc brillant, crée une atmosphère peu chaleureuse, à l’image de la relation entre La Marquise et Le Chevalier au début de la Pièce mais contemporaine a en surprendre le spectateur, a première vu on se croirait dans une boîte de nuit de 2015.
A travers ce décor, Bondy nous montres les différentes étapes de l’intrigue, par exemple le chemin en gravier délimités sur la scène s’efface en même temps que l’intrigue se résolve, les deux cabines, représentant le refuge de La Marquise et celui du Chevalier, se rapprochent où s’éloignent selon les sentiments des deux amoureux,ainsi lors de la scène d’exposition les cabines sont très éloignés tandis que lors du dénouement celle-ci sont très proches.
Cette modernité est accentués par les costumes, surtout ceux de La Marquise et Lisette. La tenue du comte et du Chevalier nous rappelles plutôt la mode du XX ème siècle(costume,canotier,tenue de Dandy). Leurs costumes sont modernes car ne date pas de mathusalem, mais ne sont pas complètement ancrés dans nôtre XXI ème siècle. Contrairement a La Marquise et Lisette, qui elles, sont habillés de manière très actuelle( collants,robe courte, haut talons,coiffure à la garçonne…), de plus le vanity-case totalement décalé que Lisette apporte a La Marquise pour “la toilette” déstabilise le spectateur, celui-ci ne s’attendait pas a voir un objet aussi moderne apparaître dans une pièce a la base très classique pour nôtre époque.
Cette lecture de Bondy est rempli de surprise, c’est une mise en scène presque “insolite”,car s’ajoute a ces costumes très moderne, le fait que les valets, notamment Lisette soit plus élégants que leurs maîtres, les personnalités sont inversés ceux qui crée une fusion entre eux, le spectateur, ne distingue plus le valet et son maître, il voit tout simplement une femme et sa soeur entrain de discuter de leurs histoires de coeur.
Toutes cette modernité crée une certaine complicité entre les comédiens et les spectateurs car Luc Bondy grâce a sa mise en scène nous a permis de s’identifier a ces comédiens qui semblent fortement appartenir a nôtre temps, même s’ils interprètent une pièce qui date exactement de deux-cent-quatre-vingt-huits ans.

1 commentaire:

  1. Très bon ensemble. Tu as vraiment essayé de produire une critique théâtrale.

    Tu peux améliorer l'expression : phrases à ponctuer (des , sont à remplacer par des .), orthographe, qqs lourdeurs, pb d'accord sujet/verbe, ...

    Phrase à revoir car elle est paradoxale : "cependant, les bouquins qu’il apporte à La Marquise,poussiéreux et ficelés à l’ancienne, nous confirme encore une fois que Bondy a voulu coûte que coûte rendre la pièce moderne en introduisant des objets qui semblent datés du moyen-âge." Comment utiliser des objets anciens et poussiéreux rendrait-il la mise en scène moderne ?

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