dimanche 22 février 2015

La troisième surprise de l'amour

          Rires, pleurs, sanglots, nous voyageons aux côtés de toutes les émotions à travers la mise en scène ultra moderne de monsieur Bondy, un réalisateur qui nous permet de revisiter une pièce modernisée au goût du jour.

          Les acteurs choisis pour jouer ces rôles sont d'une particularité cinglante. En effet les acteurs sont très jeunes hormis pour les personnages d'Hortensius, un philosophe pédant, et du Comte, un vieillard narcissique qui se fait des illusions sur sont avenir avec la Marquise. Les personnages principaux sont incarnés par ces jeunes acteurs qui se sont surpassés durant ces 2h 05 plus que passionnantes et comiques. Les deux maîtres et leurs valets sont au cœur de l'histoire, la marquise, une jeune veuve affligée, et son voisin le chevalier, un jeune homme chagriné par la mort de sa bien aimée se consolent à travers des lamentations et le désespoir de ne plus pouvoir aimer... si ce n'est de ne plus pouvoir arrêter de s'aimer.
Lubin et Lisette sont des valets très fidèles à leurs maîtres qui font toujours preuve de compassion à leur égard. Les rôles paraissent inversés au long de cette mise en scène entre ces deux catégories de personnages.

          L'intensité de cette mise en scène n'est rendue possible que grâce à son décor moderne bordant la scène d'un cadre de néon blanc.
L'éclairage d'un bleu sombre rend la détresse des personnages encore plus perçante. La scène est divisée en deux parties, l'intimité de la marquise et du chevalier est respectée par la présence de la passerelle soutenant les maisons de chacun. Toute l'action se déroule dans le bas de la scène, au niveau du chemin de gravier qui est censé mener les deux protagonistes à un amour certain.
Les objets utilisés lors de cette mise en scène sont à la fois modernes et anciens. En effet le caddy utilisé par Hortensius est le reflet de la société de consommation moderne tandis que la vieille bicyclette de Lubin nous rappelle tout de même le classicisme de la pièce.

          Cette pièce m'a parue très longue, les lamentations des personnages m'ont lassés, je trouvais incohérent les changements brusques de sentiments chez une marquise indécise. Cependant, le comique y est présent surtout a cause de la confusion des personnages dans leur amour inavouable.
L’intérêt de cette pièce est qu'elle serait transposable à la société d'aujourd'hui dans cette histoire d'amour compliqué.



4 commentaires:

  1. Je comprends tout à fait que tu n'aies pas apprécié la mise en scène. Par contre, ton texte ne le laisse pas paraître avent le paragraphe de conclusion. Les paragraphes précédents sont explicatifs et neutres, voire positifs. Pour critiquer la pièce, tu dois ajouter des éléments d'analyse entre ces 3 premiers paragraphes et le dernier qui est trop brusque par rapport à ce qui précède. Etaie ta critique négative, approfondis-la pour qu'on comprenne bien ce qui ne te semble pas "coller" au texte de Marivaux.

    Blondy -> Bondy
    allusions -> illusions

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    1. Ce n'est pas que la pièce ne m'a pas plu, il y a juste les quelques éléments négatifs cités à la fin de la critique qui m'ont un peu dérangés, mais sinon il y a aussi des choses positives que j'ai appréciés, donc juste c'est mitigé avec des petis éléments négatifs.

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  2. D'accord. mais je t'écris à nouveau ce que je t'ai signalé dans le commentaire précédent : tu dois connecter ce paragraphe négatif à ce qui précède. On a l'impression que les dernières phrases tombent du ciel car tu n'as pas été négatif avant. Une phrase peut suffire.

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    1. Il n'y a pas de souci, sinon comment trouvez vous l'ensemble ? Y a t'il encore des choses à améliorer ?

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