lundi 23 février 2015




Une mise en scène qui donne un nouveau souffle à la pièce.

Une comédie remise au gout du jour.

Alliant à la fois stratagème et triangle amoureux, Marivaux a voulu montrer à son public une comédie pleine d’humour. Pour cela il utilise un langage qui transcrit le ton naturel des dialogues de l’époque. Malgré les réticences des critiques littéraires du XVIII eme siècle  vis-à-vis de la pièce celle-ci se joue toujours de nos jours. Luc Bondy  nous propose donc  sa mise en scène qui date  de 2008 ; ce dernier exploite le Marivaudage à travers une mise en scène très contemporaine et qui montre l’intemporalité de la pièce.

La scénographie de la pièce  montre à la fois le caractère abstrait et symbolique  de la pièce. Le décor laisse en effet présager que rien n’a été laissé au hasard :

Un chemin blanc poudreux dérivant de tous les côtés se présente à nous, représentant ainsi le nœud de la pièce qui devient de moins en moins précis tout au long de la représentation. Le néon de lumière  participe à la constitution de l’illusion théâtrale par la construction d’un décor  extérieur et qui rappelle l’intemporalité de la pièce. En effet nombreux éléments du décor viennent insister sur cette facette la de la pièce telle que la Vanity  case que lisette apporte à La Marquise, la bicyclette de Lubin ou encore ces cabanes en bois qui montrent la marquise dans sa période de deuil.

Le jeu des personnages est également très contemporain. Tout d’abord leur intonation est vive, Lisette sursaute et occupe l’ensemble de l’espace scénique tout au long  de la pièce. Lubin lui a  un air de débauche avec son béret et son physique de blond insouciant :il colle tout à fait à l’image du « titi » parisien qui réside dans l’imaginaire collectif. La marquise et le chevalier ne cessent de se lamenter sur leurs sorts par des pleurs excessifs et des plaintes continuelles des caractéristiques qui rappellent la dépression une maladie psychique commune au 21 eme siècle.

Mais cette mise en scène est également une relecture de la pièce : le réalisateur Luc Bondy prend des libertés et modifie parfois même le dialogue. Ainsi les insultes proférées  dans le texte initial sont remplacées par l’insulte familière « andouille ». Cette modification du langage fait également évoluer les rapports des personnages entre eux. On passe ainsi d’une complicité entre La marquise et Lisette alors qu’elle s’oppose dans la pièce  originale de Marivaux. Les relations sont inversées nous voyons une servante dans une robe courte avec une coiffure courte qui lui donne des airs distingués tandis que la Marquise elle parait décoiffée et  affublée d’une longue robe noire qui est synonyme de son deuil mais aussi de son désespoir au début de la comédie.

Cette mise en scène réussit donc à travers la scénographie à accentuer la gravité de la pièce sans la dénaturer puisqu’elle garde les mêmes intrigues que dans le texte orignal
Luc Bondy a donc réussi son pari rendre intemporel une pièce écrite il y a plus de 200 ans, comme Jacques Lassalle il nous montre que l’intérêt de pouvoir jouer des classiques et de relire et de questionner « l’ailleurs et l’autre fois de l’œuvre »
Une mise en scène que je vous recommande de voir !

5 commentaires:

  1. texte intéressant mais des améliorations à apporter :

    Ajoute un titre. Peut-être que c'est "Une mise en scène qui donne un nouveau souffle à la pièce." mais la mise en page ne le montre pas.

    "Une comédie remise au gout du jour." : si c'est le sous-titre, fais une mise en page appropriée.

    1er § (commençant par "Alliant" : relis-toi. Améliore l'expression, et plus généralement dans l'ensemble du texte (notamment longueur des phrases). Relis-toi. Orthographe à améliorer aussi.

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  2. D'accord madame je vais le faire . Peut on encore modifié l'autre article du blog ?

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  3. Oui, bien sûr, Imane. Il suffit que tu ailles dans ton tableau de bord blogger. Tu y trouveras ton article --> modifier --> mettre à jour

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  4. C'est bon Madame j'ai amélioré la critique et retravaillé les problématiques de l'article sur l'extrait choisie pour la L.A

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  5. C'est bcp mieux ! Je modifie ta note en conséquence.

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