lundi 23 février 2015

Vers une comédie contemporaine

La Seconde Surprise de l'amour est une pièce de comédie créée en 1727 par Marivaux et qui aujourd'hui reste vivante. Dans cette pièce, La Marquise et le Chevalier partage une douleur commune qui est la perte de leur bien aimé et se lient alors d'amitié qui peu à peu se transforme en amour.

C'est à partir de ce texte de Marivaux que Luc Bondy met en scène La Seconde Surprise de l'amour en 2008 en y apportant quelques modifications qui la rende contemporaine.

La pièce se déroule sur une scène sombre, cela laisse supposer que Luc Bondy à choisit ce décor pour rappeler que la Marquise est en deuil et que sa relation avec le Chevalier est de plus en plus compliquée. On constate que plus la pièce avance plus le décor s'assombrit et devient froid, triste. Sur scène se trouve la cabane de la Marquise et du chevalier, ces deux cabanes très éloignées au début de la pièce se retrouvent côte à côte à la fin. Il s'agit de faire le lien avec la Marquise et le Chevalier qui au début de la pièce garde leur distance, persistent à camoufler leur amour par une soit disant amitié et à la fin sont ensemble.
Pour ce qui est des comédiens, la comédienne qui joue la marquise est assez jeune,elle porte une longue robe noir ( rappel également qu'elle est en deuil), la comédienne qui joue Lisette porte une petite robe blanche et elle est constamment derrière sa maîtresse ou entrain de comploter pour que celle-ci admette son amour pour le chevalier. Ensuite viennent le Chevalier en tenue très pop des années 1960 avec son jean et sa chemise, puis le Comte assez vieux et en costume du XXème siècle. Enfin Lubin  porte un costume et entre en scène sur un vélo, cela souligne son rôle dans cette pièce (c'est un messager) et marque la contemporanéité de cette mise en scène.
La gestuel des personnages témoignent également de la contemporanéité de la pièce :
par exemple, la Marquise et le Chevalier se touchent comme se toucheraient deux personnes qui s'aiment aujourd'hui.
La façon de parler des personnages est également revisitée par le metteur en scène, certaine réplique sont coupées d'autre modifiées. C'est le cas pour la plupart du temps dans les répliques de Lubin et Lisette qui sont amener à parler de manière familière.L'expression ''mort bleu'' devient ''nom d'un chien'' et les interjections ''ah'' deviennent ''waw''.
Ainsi, par des costumes, un langage, et des gestuels inspirés du monde d'aujourd'hui Luc Bondy réussi à s'approprier le texte de Marivaux tout en y apportant une touche de modernité.
Les déplacements des personnages très calculés soulignent les sentiments qu'ils éprouvent. Par exemple lorsque Lubin vient voir la Marquise pour lui annoncer que le chevalier souhaite la rencontrer et qu'il croise Lisette, il n'arrête pas de tourner autour d'elle. Le chevalier également se rapproche de la Marquise comme si c'était une proie qu'on approche avec discrétion. C'est ainsi que se crée un mouvement chorégraphique.

Personnellement, cette mise en scène m'a fortement plu car je trouve que les personnages jouent très bien leur rôle, par exemple le personnage qui joue la Marquise passe son temps à pleurer et cela nous rappelle à chaque fois l'intrigue de cette pièce.Luc Bondy a sut choisir un décor pertinent qui à mon avis ne rappelle à aucun moment que c'est du théâtre.La scène que j'ai le plus appréciée est celle ou le Compte apparaît alors que le Chevalier et la Marquise sont entrain de s'avouer leur sentiment. J'ai trouvée cette partie particulièrement drôle car le Comte paraissait très étonné et déçu par la situation. De plus quand il parlait dans cette scène il restait éloigné de la Marquise et du Chevalier on pouvait ainsi comprendre que c'est le Comte qui n'est pas a sa place. Cependant, j'ai été très déçue de la fin de la mise en scène je m'attendais à un éclairage plus colorée joyeux car nous sommes dans une comédie ou tout est bien qui fini bien  étant donné que tous les personnages se retrouvent. J'espérait également que la Marquise et le Chevalier s'embrasseraient pour célébrer leur amour mais au lieu de ça, la pièce se termine sur un éclairage plus sombre qu'au départ et ou les personnages se replient sur eux même.

4 commentaires:

  1. Assez bien.
    Améliore l'expression (y compris l'orthographe). Ne confonds pas par exemple personnages et comédiens.
    Tu peux approfondir l'analyse en proposant plus d'exemples expliqués. Analyse un passage qui t'a marquée par exemple.

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  2. Je l'ai corriger madame, j'attend vos commentaire.

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  3. C'est mieux :)
    Tu fais encore la confusion personnage/comédien. C'est très important que tu comprennes la différence.

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  4. Corrige ce gros défaut et je te passe à 15.

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