Bonjour à tous.
Ci-dessous l'analyse des scènes XIII à XVII de l'acte III faite par Raki Sy :
Ci-dessous l'analyse des scènes XIII à XVII de l'acte III faite par Raki Sy :
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- Sous forme de notes :
Intro :
-Marivaux = écrivain français et dramaturge du
XVIII e siècle, 5e auteur le + joué par la Comédie-Française
-texte soumis à notre
étude : derniers passages de La Seconde Surprise de l’amour de
Marivaux (comédie), plus précisément les scènes 13, 14 et 15 à scènes finales/ denouement
-dans ces scènes : La
Marquise et le Chevalier s’avouent enfin leur amour après que le C. ait demandé
à voir la M.
- de ce fait à c’est la conclusion de la pièce, là ou le problème
est finalement résolu
-le pb peut être résolu de
diverses façons
-Problématique :à En quoi peut on dire que ces dernières scènes de la pièce s’effectuent
à la fois dans la confusion et la clarté ?
-Plan :
I-Car le passage laisse transparaitre
la confusion des personnages principaux
a) Celle du Chevalier
b) Celle de la Marquise
II-Car la confusion n’empêche
pas un dénouement clair et précis, elle disparaît vite
a) La confusion qui s’estompe
b) La clarté des sentiments du Chevalier et la Marquise
Développement :
I-
Car le passage
laisse transparaitre la confusion des 2 personnages principaux (la M. et le C.)
a) Celle du Chevalier
-rappelons que la M. et
le C. sont dans une situation de déni
-Lubin évoque la confusion du
C. et même son absence de bon sens (début scène 13 p.246) « son bon sens
s’en va » + énumération comportements à
confusion du C. (p.246) « tantôt il marche, tantôt il s’arrête ; il
regarde le ciel, comme s’il ne l’avait jamais vu : il dit un mot, il en
bredouille un autre »
-+ tôt à euphémisme de Lubin sur l’état confus/étrange du C.
(p.246) « le Chevalier qui est dans un état à faire compassion… »
avant de dire que son bon sens s’en est allé à atténue son réel état
-confirmation confusion du C.
didascalies (scène 15): (p.248) « prend de longs détours » +
(p.250) « intrigué »
b) Celle de la Marquise
-se remarque moins que celle
du C.
-la M. a des doutes à voir le C. ou pas ?
-elle demande son avis à
Lisette et implique la réponse souhaitée dans la question (p.247) « Ne me
conseilles tu pas de le voir ? Oui, n’est-ce pas ? » à l’aide
d’une interro-négation
-la M. veut le voir mais a
besoin que la réponse vienne de Lisette
-elle ne veut pas avouer son
désir directement à toujours confuse
-Lisette le remarque :
(p.247) « Oui, madame, du ton que vous me le demandez, je vous le
conseille » ß se plie à ses désirs (douce ironie)
II-
Car la
confusion n’empêche pas un dénouement clair et précis, elle disparaît vite
a) La confusion qui
s’estompe
-la M. chasse Lisette
clairement, (p.248) « sors » ß
verbe à l’impératif
-elle veut être seule avec le
C., le fait comprendre sans sous
entendus
-lorsqu’ils sont seuls, les
échanges sont rapides et courts = répliques d’1 phrase ou 2 ; Scène 15
p.248-249 ex : La M. « et ou
allez-vous donc ? » Le C : « ou j’allais quand vous m’avez
arrêté » …
-le C. lui annonce son départ
-la M. dit au C. qu’elle
n’épousera pas le Comte (p.249) « Tenez Chevalier, vous verrez qu’il y a
encore du malentendu dans cette querelle
là : ne précipitez rien, je ne veux point que vous partiez »
à éclaire le C. sur ses réels sentiments
la M. est sûre d’elle, la
confusion disparaît
b) La clarté des
sentiments des 2 personnages
-les échanges sont rapides et
courts car la M. et le C. se posent des
questions claires et répondent clairement
ex : (p.248-249) La
Marquise « Pourquoi donc me quittez-vous ? » Le Chevalier
« Pourquoi je vous quitte ? Eh ! Marquise, que vous importe de
me perdre, dès que vous épousez le comte »
-dans cet ex. jalousie nette
du C., on ne parle plus d’un simple « air piqué » (scène 7 de l’Acte
II) à la question est reprise par le Chevalier comme s’il
n’en croyait pas ses oreilles, interjection « Eh ! », et
« dès que » CC de cause à
àdéception
-la M. expose également ses
sentiments au C. de façon claire (p.249) « Je ne veux point que vous
partiez » à phrase déclarative et négative = défense claire et
nette
-les 2 persos s’avouent enfin
leur amour
(p.250) « Je rougis,
Chevalier, c’est vous répondre » à
la M. reste un peu dans la retenue (aveu
implicite par le corps) mais se fait comprendre
(p.250) « Mon amour pour
vous durera autant que ma vie » à
le C. fait une déclaration en bonne et due forme (+ hyperbole pour montrer la
force de son amour) + agit en conséq. didascalie « lui baisant la main »
-on retrouve cette certitude
à la scène 16, les perso. montrent leur bonheur, en faisait une sorte de bilan
de leur aventure au Comte (=le dernier perso. clé qui n’est pas encore apparu)
(p.251) le C. «Il est vrai,
monsieur le Comte, quand vous me disiez que j’aimais Madame, vous connaissiez
mieux mon cœur que moi » Le C. donne raison au Comte : « il est
vrai »
(p.251) la M. « Je ne
croyais pas l’amitié si dangereuse »
Conclusion :
Pour conclure, ces scènes s’effectuent dans la confusion et
la clarté car :
-la confusion apparaît dans
les répliques et comportements des perso. principaux : la Marquise et le
Chevalier
ET car
-ces scènes constituent le
dénouement àfin claire, précise + heureuse dans une comédie
ouverture= MES de Luc Bondy,
le choix de scénographie du metteur en scène illustrent cette notion
d’obscurité et de clarté du dénouement de Marivaux à éclairage/atmosphère sombre mais on identifie et
remarque de + en + d’éléments au fur et a mesure à on y vois progressivement* plus clair, tout comme les perso.
principaux.
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