mercredi 11 mars 2015

LA du dénouement : Raki Sy

Bonjour à tous.

Ci-dessous l'analyse des scènes XIII à XVII de l'acte III faite par Raki Sy :

  • Format audio (cliquez sur le lien pour entendre l'enregistrement de Raki ; un nouvel onglet s'ouvre ; cliquez sur le bouton "play" et patientez qqs secondes)
  • Sous forme de notes :

Intro :
 -Marivaux = écrivain français et dramaturge du XVIII e siècle, 5e auteur le + joué par la Comédie-Française
-texte soumis à notre étude : derniers passages de La Seconde Surprise de l’amour de Marivaux (comédie), plus précisément les scènes 13, 14 et 15 à scènes finales/ denouement
-dans ces scènes : La Marquise et le Chevalier s’avouent enfin leur amour après que le C. ait demandé à voir la M.
- de ce fait à c’est la conclusion de la pièce, là ou le problème est finalement résolu
-le pb peut être résolu de diverses façons

-Problématique :à En quoi peut on dire que ces dernières scènes de la pièce s’effectuent à la fois dans la confusion et la clarté ?

-Plan :               

I-Car le passage laisse transparaitre la confusion des personnages principaux
a)  Celle du Chevalier
b)  Celle de la Marquise

II-Car la confusion n’empêche pas un dénouement clair et précis, elle disparaît vite
         a) La confusion qui s’estompe
         b) La clarté des sentiments du Chevalier et la Marquise

Développement :
I-             Car le passage laisse transparaitre la confusion des 2 personnages principaux (la M. et le C.)

a) Celle du Chevalier
-rappelons que la M. et le C. sont dans une situation de déni
-Lubin évoque la confusion du C. et même son absence de bon sens (début scène 13 p.246) « son bon sens s’en va » + énumération comportements à confusion du C. (p.246) « tantôt il marche, tantôt il s’arrête ; il regarde le ciel, comme s’il ne l’avait jamais vu : il dit un mot, il en bredouille un autre »

-+ tôt à euphémisme de Lubin sur l’état confus/étrange du C. (p.246) « le Chevalier qui est dans un état à faire compassion… » avant de dire que son bon sens s’en est allé à atténue son réel état

-confirmation confusion du C. didascalies (scène 15): (p.248) « prend de longs détours » + (p.250) « intrigué »

b) Celle de la Marquise

-se remarque moins que celle du C.

-la M. a des doutes à voir le C. ou pas ?

-elle demande son avis à Lisette et implique la réponse souhaitée dans la question (p.247) « Ne me conseilles tu pas de le voir ? Oui, n’est-ce pas ? » à l’aide d’une interro-négation

-la M. veut le voir mais a besoin que la réponse vienne de Lisette
-elle ne veut pas avouer son désir directement à toujours confuse

-Lisette le remarque : (p.247) « Oui, madame, du ton que vous me le demandez, je vous le conseille » ß se plie à ses désirs (douce ironie)

II-           Car la confusion n’empêche pas un dénouement clair et précis, elle disparaît vite

a) La confusion qui s’estompe

-la M. chasse Lisette clairement, (p.248) « sors » ß verbe à l’impératif
-elle veut être seule avec le C.,  le fait comprendre sans sous entendus

-lorsqu’ils sont seuls, les échanges sont rapides et courts = répliques d’1 phrase ou 2 ; Scène 15 p.248-249  ex : La M. « et ou allez-vous donc ? » Le C : « ou j’allais quand vous m’avez arrêté » …

-le C. lui annonce son départ

-la M. dit au C. qu’elle n’épousera pas le Comte (p.249) « Tenez Chevalier, vous verrez qu’il y a encore du malentendu  dans cette querelle là : ne précipitez rien, je ne veux point que vous partiez »

à éclaire le C. sur ses réels sentiments
la M. est sûre d’elle, la confusion disparaît

b) La clarté des sentiments des 2 personnages

-les échanges sont rapides et courts car la M. et le C.  se posent des questions claires et répondent clairement
ex : (p.248-249) La Marquise « Pourquoi donc me quittez-vous ? » Le Chevalier « Pourquoi je vous quitte ? Eh ! Marquise, que vous importe de me perdre, dès que vous épousez le comte »

-dans cet ex. jalousie nette du C., on ne parle plus d’un simple « air piqué » (scène 7 de l’Acte II) à la question est reprise par le Chevalier comme s’il n’en croyait pas ses oreilles, interjection « Eh ! », et « dès que » CC de cause à àdéception

-la M. expose également ses sentiments au C. de façon claire (p.249) « Je ne veux point que vous partiez » à phrase déclarative et négative = défense claire et nette

-les 2 persos s’avouent enfin leur amour
(p.250) « Je rougis, Chevalier, c’est vous répondre » à la M. reste un peu dans la retenue  (aveu implicite par le corps) mais se fait comprendre
(p.250) « Mon amour pour vous durera autant que ma vie » à le C. fait une déclaration en bonne et due forme (+ hyperbole pour montrer la force de son amour) + agit en conséq. didascalie « lui baisant la main »

-on retrouve cette certitude à la scène 16, les perso. montrent leur bonheur, en faisait une sorte de bilan de leur aventure au Comte (=le dernier perso. clé qui n’est pas encore apparu)
(p.251) le C. «Il est vrai, monsieur le Comte, quand vous me disiez que j’aimais Madame, vous connaissiez mieux mon cœur que moi » Le C. donne raison au Comte : « il est vrai »
(p.251) la M. « Je ne croyais pas l’amitié si dangereuse »


Conclusion :

         Pour conclure, ces scènes s’effectuent dans la confusion et la clarté car :

-la confusion apparaît dans les répliques et comportements des perso. principaux : la Marquise et le Chevalier

ET car

-ces scènes constituent le dénouement àfin claire, précise + heureuse dans une comédie

ouverture= MES de Luc Bondy, le choix de scénographie du metteur en scène illustrent cette notion d’obscurité et de clarté du dénouement de Marivaux à éclairage/atmosphère sombre mais on identifie et remarque de + en + d’éléments au fur et a mesure à on y vois progressivement* plus clair, tout comme les perso. principaux.


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