samedi 27 décembre 2014

Des domestiques plus ou moins comiques...



Cher camarades, comme vous le savez, nous étudions en vue de notre second objet d’étude sur le Théâtre, le recueil La Seconde Surprise de l’amour de Marivaux ; une comédie en trois actes. J’aimerais vous faire part de mon point de vue et vous proposez un article à étudier en lecture analytique. C’est la scène II de l’acte II de la page 187 Lubin : Ah ! Pauvre Lubin ! J’ai  bien du tournement dans le cœur ; à la page 190 Lubin : Laisse-moi faire, il s’agit de Lubin et Lisette, des domestiques comiques. Dans cette scène Lubin est confronté à un choix, qui d’entre Lisette et Marthon aime-t-il ? Il choisit Lisette, mais celle-ci voit un obstacle dans leur relation : le Chevalier ne veut point s’attacher à La Marquise et tout les deux sont contrains à rester avec leurs maîtres. Lubin propose donc d’arranger un mariage entre leurs maîtres et eux pourront s’épouser aussi. Il est intéressant d’étudier cette scène car à travers une tonalité comique, des sentiments amoureux sont révélés, mais aussi, elle va constituer le moteur de l’intrigue, c’est grâce au stratagème des servants que l’histoire entre les différents protagonistes : La Marquise, Le Chevalier, Le Compte et Hortensius va prendre forme. De ce fait, nous pourrons nous demander en quoi cette scène est-elle comique ? En quoi cette scène est-elle révélatrice du bouleversement de la pièce ? En quoi cette scène est-elle la scène-clé de la pièce ? En quoi cette scène marque-t-elle un changement au cours de l’histoire ? 
    


Sarah Akar

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