Dans la Seconde Surprise de l’amour, c’est la marquise qui est au premier plan, et c’est dans l’évolution de ses sentiments que l’action se concentre. Réticences d’un amour qui s’ignore ou qui se combat lui-même, aveux retardés par la pudeur, paroles qui démentent les sentiments, tels sont les traits de cette comédie.
Cette mise en scène est moderne et intemporelle, avec pour
décor, une longue estacade sur pilotis flanquée de deux cabines balnéaires, le
tout entouré d’un cadre lumineux bordé de tulle noir. Nous observons que les
acteurs sont dirigés sur le même mode : préciosité du souffle mais
gestuelle lascive contemporaine. Clotilde Hesme, juchée sur ses talons, est une
marquise errante, hurlant en silence, sonnée par une épreuve trop rude,
certaine d’avoir perdu à jamais le bonheur malgré les distractions et les
remontrances que lui apporte sa suivante Lisette (Audrey Bonnet). Le plateau
est à l’image de sa peine (parquet noir, estrade floue, tulle noir). Luc Bondy,
le cynique sape toute velléité future de montrer ‘’un marivaudage’’ qui
finirait bien.
Concernant les personnages, Lubin arrive en bicyclette, ce qui
nous rappelle le début du XXème. La tenue du chevalier, ainsi que la longue
robe noire de la Marquise nous évoquent un monde assez proche du nôtre.
L’allure de Lisette aussi, une servante étrangement contemporaine,
pimpante : carré plongeant, robe sixties blanche, talons aiguilles et bas
noirs. La trousse de toilette que tient celle-ci pour sa maîtresse est assez
moderne.
Les tentes noires, le chemin de gravier blanc, la toile du
fond de scène de gris bleu, ainsi que la structure de néon blanc créent un
décor extérieur abstrait résolument intemporel.
Les différents types de lumières utilisés, créent un espace
froid annonçant peu de chaleur dans les relations entre les personnages.
Ces menus indices ne sont que les avant-goûts d’une mise en
scène vraiment décapante de Luc Bondy, qui parviennent à mettre en valeur la
modernité du texte de Marivaux. L’humour apparaît grâce à un rafraîchissement
des décors et des costumes, mais aussi par un jeu léger et pétillant des
comédiens, qui n’hésitent pas à user de tous les registres et de toutes les
mimiques possibles.
Sabbah, trop de copier-coller tue ton texte : la 1e moitié est assemblage de textes que tu n'as pas écrits mais découpés et assemblés (wikipedia + cineclub de caen). Le reste est plus personnel mais cependant très inspiré du document que j'ai distribué.
RépondreSupprimerC'est un travail personnel que j'ai demandé : TON avis, TA critique. C'est bien d'aller chercher ailleurs ce que les autres pensent, c'est un droit que tu as, mais il est interdit de plagier, cad de s'emparer des mots ses autres.
Merci donc de personnaliser ton travail.