samedi 3 janvier 2015


LA PHILOSOPHIE, MOTEUR DE SEDUCTION

« La Seconde Surprise de l’amour » de Marivaux est une comédie en trois actes et représentée pour la première fois par les comédiens français en fin décembre 1727.

Cher amis, la scène que j’ai choisie de présenter est l’acte 1 scène V, de la page 157 à la page 160 : de « Monsieur Hortensius… » À « cela est galant. »

Bien que l’extrait ne soit pas très long, cette scène illustre la relation entre Lisette, la suivante de la marquise et Hortensius. A travers l’usage de la rhétorique et de procédés poétiques, Hortensius le pédant, tente de séduire Lisette. Mais à son grand malheur, celle-ci, ne l’apprécie guerre, et est indifférente à ses avances. Bien que, cette scène ne soit pas représentative de l’ensemble de l’œuvre grandiose de Marivaux, elle est  tout de même très comique et tout aussi intéressante.

Au début de l’extrait, Lisette  répond aux avances de Hortensius  en le complimentant à son tour : « Mais ce que vous me dites-là est merveilleux » (p 158). Elle lui donne espoir dans sa vocation de la séduire, pour ensuite le repousser et lui faire comprendre qu’elle ne veut point lui céder son cœur. Ainsi pour accentuer son refus, elle quitte la pièce et le laisse seul face à la Marquise, alors qu’il s’apprêtait à lui faire louange de ses beautés. Cet extrait est intéressant car, Marivaux, dans le personnage de Hortensius, use de la philosophie pour tenter de séduire la jolie Lisette. Il modernise l’usage de la philosophie et l’image de la suivante, qui, comparé aux œuvres classiques, est dotée d’un esprit mieux instruit et fait preuve de plus de caractère.

Problématiques :

·         En quoi la relation entre les deux protagonistes de cette scène est-elle comique ?

·         Comment Marivaux fait-il l’usage du comique de mot ?

·         En quoi l’échange qu’entretiennent ces deux personnages suscite le rire chez le lecteur ? (tirée de chez Gayané)

 

SENE GABRIEL

 

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