LA PHILOSOPHIE, MOTEUR DE
SEDUCTION
« La Seconde
Surprise de l’amour » de Marivaux est une comédie en trois actes et
représentée pour la première fois par les comédiens français en fin décembre
1727.
Cher amis, la scène
que j’ai choisie de présenter est l’acte 1 scène V, de la page 157 à la page
160 : de « Monsieur Hortensius… » À « cela est
galant. »
Bien que
l’extrait ne soit pas très long, cette scène illustre la relation entre Lisette,
la suivante de la marquise et Hortensius. A travers l’usage de la rhétorique et
de procédés poétiques, Hortensius le pédant, tente de séduire Lisette. Mais à
son grand malheur, celle-ci, ne l’apprécie guerre, et est indifférente à ses
avances. Bien que, cette scène ne soit pas représentative de l’ensemble de l’œuvre
grandiose de Marivaux, elle est tout de
même très comique et tout aussi intéressante.
Au début de
l’extrait, Lisette répond aux avances de
Hortensius en le complimentant à son
tour : « Mais ce que vous me dites-là est merveilleux » (p 158).
Elle lui donne espoir dans sa vocation de la séduire, pour ensuite le repousser
et lui faire comprendre qu’elle ne veut point lui céder son cœur. Ainsi pour
accentuer son refus, elle quitte la pièce et le laisse seul face à la Marquise,
alors qu’il s’apprêtait à lui faire louange de ses beautés. Cet extrait est intéressant
car, Marivaux, dans le personnage de Hortensius, use de la philosophie pour
tenter de séduire la jolie Lisette. Il modernise l’usage de la philosophie et
l’image de la suivante, qui, comparé aux œuvres classiques, est dotée d’un
esprit mieux instruit et fait preuve de plus de caractère.
Problématiques :
·
En
quoi la relation entre les deux protagonistes de cette scène est-elle
comique ?
·
Comment
Marivaux fait-il l’usage du comique de mot ?
·
En quoi
l’échange qu’entretiennent ces deux personnages suscite le rire chez le lecteur ?
(tirée de chez Gayané)
SENE GABRIEL
D'accord, Gabriel. Remplace "lecteur" par "spectateur".
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